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THE USE OF RHETORIC IN XENOPHON’S ANABASIS AND CAESAR’S DE BELLO GALLICO

Adam Bartley

Résumé


Entre l’Anabase de Xénophon et le De bello Gallico de César, on remarque sans peine des similitudes de style et de contenu. Il n’est pas aussi évident d’établir avec certitude que César ait lu l’Anabase. Il apparaît qu’il avait lu la Cyropédie, mais même Cicéron, qui affirme avoir lu l’Anabase, semble l’avoir confondue avec un autre ouvrage. La rhétorique développée par ces deux auteurs laisse entrevoir des traits liés aux époques et aux circonstances vécues par chacun. On peut relever aussi des traits communs entre les deux œuvres, si l’on se concentre sur des passages qui partagent le même sujet. —Beaucoup de commentateurs, dont Norden et Rawson, font remarquer que le style de Xénophon et de César paraît très naïf. Tous deux se sont fait passer pour de simples soldats qui se sont essayés à l’écriture. Ils laissent à penser qu’on peut lire leurs œuvres sans passer par un cadre interprétatif. Les deux auteurs décrivent leur lutte contre les barbares en montagne de façon très détaillée. Xénophon décrit minutieusement sa guerre contre les Carduques, tandis que César ouvre le De Bello Gallico sur son conflit avec les tribus helvètes. Il ressort de la comparaison entre ces deux descriptions que les deux œuvres présentent davantage de raffinements rhétoriques qu’on ne le pense généralement. Il semble que les deux auteurs aient choisi cette manière d’écrire en réaction aux circonstances de leur vie publique. Il est dès lors probable que l’on puisse considérer le style de César comme une imitation délibérée de celui de Xénophon, répondant à des objectifs semblables. Cela n’implique cependant pas que ses lecteurs aient pu remarquer de telles réminiscences de l’Anabase ou qu’ils y aient réagi. 


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